Une nouvelle génération d'operculeuses ultra-flexibles
30 septembre 19 | .Alimentaire | #1597 :: rss
Pour rendre les usines plus « agiles », les fournisseurs de l'industrie agroalimentaire développent des machines de plus en plus flexibles et évolutives. Sans pour autant renoncer aux cadences élevées !
La diversité des conditionnements alimentaires et l'exigence des consommateurs sont telles aujourd'hui que, pour beaucoup de PME et TPE, la flexibilité d'utilisation des machines est promue au rang de qualité première. Un constat qui vaut entre autres pour les operculeuses, comme l'a bien compris Guelt en développant l'OPA2000 «nouvelle génération». Largement personnalisable (intégration possible d'un pesage associatif, d'un banc vibrant, etc.), cet équipement est doté d'outillages «multi-technologies» (skin sur carton pelliplaqué, MAP, Slicepack...) compatibles avec tous les types de matériaux thermosoudables. En prime, elle bénéficie d'un système de changement de format en moins de trois minutes…
Réutilisation de l'outillage
Trois minutes : c'est aussi le temps théoriquement requis pour passer d'une série à l'autre sur l'operculeuse semi-automatique Tecnovac Olympia Pro. S'il préfère prudemment évoquer une quinzaine de minutes, Frédéric Chevreteau, directeur commercial de Sodima, distributeur français de la marque, insiste en revanche sur l'évolutivité de cette offre, en ajoutant que les outils de l'Olympia Pro sont facilement réutilisables par le client s'il opte par la suite pour une machine en ligne automatique de la gamme Athena. Mais le principal atout de l'Olympia Pro, explique-t-il, réside dans la présence d'un double-plateau rotatif permettant de doubler les cadences par rapport à un modèle traditionnel : «on peut charger les barquettes d'un côté pendant qu'on fait le vide/gaz de l'autre et ainsi égaler, ou presque, la vitesse d'une operculeuse automatique avec des coûts et encombrements sensiblement moindres».
L'Olympia Pro conviendra donc plus particulièrement aux entreprises qui manquent de place et recherchent néanmoins la performance afin de répondre à des pics saisonniers de production dans les secteurs de la viande ou de la charcuterie par exemple. En pratique, cette machine peut atteindre 10 cycles/minute sans mise sous-vide ni réinjection de gaz, et plutôt six cycles/minute dans le cas contraire. En ce qui concerne les matériaux, Frédéric Chevreteau assure que cette operculeuse est capable de traiter toutes les solutions du marché, des plus classiques aux plus innovantes comme les bioplastiques ou les plastiques recyclés : «c'est une simple question de pression, de température et de temps de soudure. De paramétrage en un mot…».
Extrait de la revue n° 641 - Septembre 2019. Reproduction interdite sauf accord écrit d'Emballage Digest ou mention du support