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La filière carton poursuit ses efforts pour réduire son empreinte carbone

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posted Sunday 31 August 2025

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Malgré une hausse de la consommation et de la production de papier et carton, l’industrie européenne de la pâte et du papier a réduit ses émissions de CO2 de 50% par rapport à 2005. Les émissions par tonne produite ont baissé de 6,3 % en un an, grâce à des investissements dans des technologies plus propres, des carburants écologiques et une meilleure efficacité énergétique. Retour sur quelques exemples d’initiatives prises pour réduire davantage l’empreinte environnementale de la filière, que ce soit chez les producteurs que les transformateurs de papier/carton.

Malgré une consommation de papier et de carton en hausse de 7% en 2024 et une production de papier et de carton d’emballage en progression de 6,7%, le dernier rapport clé du Cepi indique que les émissions de CO2 de l’industrie européenne de la pâte et du papier ont diminué de 50% par rapport aux niveaux de 2005. Les émissions de CO2 par tonne de papier et de carton produites ont diminué de 6,3% en 2024, pour atteindre 0,24 tonne de CO2 par tonne produite. Un constat rendu possible par des investissements dans des technologies plus propres, des carburants plus écologiques et des opérations plus économes en énergie, indique le Cepi. Le secteur a également la particularité de contribuer à l’autonomie stratégique de l’UE, 91% de ses fibres naturelles provenant de l’Union européenne en 2024, grâce à des forêts gérées durablement et à un marché du papier recyclé sain. «Nous avons prouvé que l’industrie est plus résiliente lorsqu’elle investit à long terme dans la durabilité. Nous attendons maintenant la proposition de la Commission européenne pour une nouvelle stratégie pour la bioéconomie, qui témoignera de la volonté de l’Europe de déployer des mesures incitatives pour créer des conditions de concurrence équitables entre les matières fossiles et les matières biosourcées», explique Jori Ringman, directeur général du Cepi. Plusieurs grands noms de la filière carton (producteur et/ou transformateur) ont partagé leur stratégie de réduction carbone pour poursuivre ces résultats encourageants.

Mesurer et contrôler l’empreinte carbone
DS Smith s’engage à mesurer et contrôler l’empreinte carbone de 16 cartonneries et s’est associé à Be-low, un cabinet de conseil et de stratégie en mesure de suivre la méthodologie « Bilan Carbone® » qui a été développée par l’Agence française de l’environnement (ADEME) pour quantifier et réduire les émissions de gaz à effet de serre des entreprises, des produits ou des individus. Le projet a débuté sur trois sites, et les résultats obtenus ont été utilisés pour construire une trajectoire de décarbonation et un plan d’action qui peuvent être appliqués à d’autres sites avec une approche identique, et à l’échelle nationale avec des critères d’action solides. «Ce partenariat avec Be-low concrétise notre ambition de réduire nos émissions de CO2 de 46% d’ici 2030. Il s’inscrit pleinement dans notre stratégie Now and Next pour une production plus durable et circulaire», indique Thibault Laumonier, pdg de DS Smith Packaging France.
DS Smith accélère également sa transition énergétique avec l’aide de Smart Montagne, cabinet de conseil en énergie et carbone qui accompagne les industriels et les collectivités dans leurs projets de transition énergétique et carbone. Ainsi, deux sites de DS Smith sont en phase pilote d’un programme PACTE Industrie mis en œuvre conjointement par l’ATEE et l’Ademe. Il s’agit d’un programme CEE doté d’un budget de 49 millions d’euros sur trois ans. Son objectif est d’initier un changement dans l’engagement industriel en faveur de la décarbonisation. Ce programme soutient les industriels dans la transition énergétique et bas carbone par des formations et un accompagnement sous forme d’études ou de coaching. Il aide à structurer la démarche puis à choisir les actions et les investissements appropriés.
Fin 2024, un autre acteur de la filière, le groupe VPK a lancé son calculateur d’empreinte carbone des produits pour permettre aux clients de faire des choix d’emballages éclairés et d’aligner leurs choix sur leurs objectifs de durabilité et leurs rapports d’émissions de scope 3. L’outil utilise la méthodologie PACT (Partnership for Carbon Transparency), entièrement alignée sur le protocole GHG et les normes ISO. Il fonctionne selon le principe du berceau à la porte, en calculant l’intensité carbone (PCF) de produits spécifiques en grammes d’équivalent CO2 par unité. Les équipes de VPK exploitent l’outil, assurant un traitement précis et efficace des données. Les résultats sont partagés avec les clients par le biais de fiches techniques détaillées ou d’aperçus complets de la gamme, adaptés à leurs besoins spécifiques. Le lancement s’inscrit dans l’objectif commun de la filière carton : réduire les émissions et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.

Investir dans les bioénergies
Autre géant du secteur, la nouvelle entité Smurfit Westrock planche actuellement sur ses nouveaux objectifs communs de réduction de son empreinte carbone pour la période 2025-2030, dont la publication est attendue fin 2025. Selon le rapport RSE de 2024, Smurfit Kappa avait déjà réduit de son côté ses émissions de CO2 fossile (Scope 1 et 2) de 44,3% par tonne de papier produit par rapport à 2005. Tandis que Westrock a diminué ses émissions absolues de GES (Scope 1 et 2) de 15% et ses émissions Scope 3 de 17,1% par rapport à 2019. Dans cette stratégie, le groupe laisse une part importante aux bioénergies. Ainsi, en 2023, Westrock avait déjà signé deux accords majeurs sur les énergies renouvelables générant environ 700 000 MWh d’électricité verte par an, sur deux de ses sites au Texas. En parallèle, Smurfit a investi en 2023 dans son usine de papier et de carton Hoya (Allemagne), permettant une réduction des émissions de CO2 d’environ 5 500 tonnes par an. Ainsi que dans une usine de cartons au Maroc de 25 000 m² à Rabat-Salé-Kénitra, dans la zone industrielle de Ain Aouda. Equipée de 1 500 panneaux solaires, elle affiche une puissance installée de 800 kWc, qui produiront annuellement 1,3 GWh couvrant plus de 55% de ses besoins. Cet investissement de plus de 35 millions d’euros est également équipé de nombreux autres équipements qui permettent à l’usine de réduire son empreinte carbone de 900 tonnes par an. D’autres projets similaires dotés d’une installation solaire ont vu le jour comme celui de 6 millions d’euros à Sanguesa, en Espagne en 2024. Ou encore la mise en place d’une nouvelle chaudière à biomasse dans la papeterie de Cali, en Colombie, qui permettra de réduire les émissions de CO2 de scope 1 et 2 de plus de 100 000 tonnes, soit environ 6% des émissions totales du fabricant. Le projet – d’un montant de 100 millions de dollars US – est en cours de finalisation.

De son côté, le groupe Hinojosaa également dévoilé son Rapport de Développement Durable 2024, qui inaugure le nouveau Plan Stratégique Momentum et met en lumière les principales avancées du groupe en matière d’ESG. Parmi ces progrès figurent notamment l’utilisation de 61% d’énergie renouvelable et la valorisation de 94% des déchets produits. En 2024, l’initiative Science Based Targets (SBTi) a validé les engagements de Hinojosa en matière de réduction des émissions. D’ici 2030, l’entreprise s’est fixée pour objectif de diminuer de 60% ses émissions directes (scope 1) et indirectes liées à la consommation d’énergie (scope 2), ainsi que de 42% celles relevant de sa chaîne de valeur (scope 3). Parallèlement, Hinojosa s’engage à couvrir 100% de ses besoins en électricité avec de l’énergie issue de sources renouvelables. L’entreprise réaffirme également son ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément au standard international Net Zéro, ce qui implique une réduction de 90% de ses émissions sur l’ensemble des trois scopes. 

Poursuivre les investissements stratégiques
Metsä Board entame en septembre la phase d’installation d’une importante modernisation de ses machines à carton dans son usine de Simpele, dans le cadre d’un programme d’investissement de 60 millions d’euros. Ce dernier permettra d’améliorer la qualité phare du carton pour boîtes pliantes, le MetsäBoard Classic FBB, et d’accélérer la transition de l’usine vers une production sans énergie fossile. Le nouvel équipement sera doté de la technologie de couchage au rideau, qui améliore la surface d’impression et la qualité visuelle. Cette innovation permet des résultats d’impression plus homogènes et des détails plus nets, notamment pour les applications d’emballage exigeantes. Actuellement, 89% de l’énergie utilisée dans la production de l’usine de Simpele est d’origine non fossile. Grâce à la mise en œuvre de nouvelles technologies, ce chiffre devrait atteindre 98% d’ici fin 2025, marquant ainsi une étape importante dans la transition de Metsä Board vers une production sans énergie fossile et soutenant les objectifs de développement durable de plus en plus ambitieux de ses clients.
Outre-Atlantique, le groupe Billerud poursuit ses investissements dans ses usines d’Escanaba et de Quinnesec, dans le Michigan. «Ces investissements sont essentiels pour optimiser les capacités de nos machines à papier, développer nos activités dans les matériaux d’emballage et continuer à fournir des papiers graphiques, des papiers pour étiquettes spéciales et de la pâte commerciale de pointe», a déclaré Doug Schwartz, président de Billerud Amérique du Nord. L’investissement consiste en la reconstruction et la modernisation complètes du parc à bois de l’usine d’Escanaba. Le projet comprend l’installation d’une technologie avancée d’écorçage rotatif et la modernisation des systèmes de manutention du bois et de l’écorce. La construction d’un nouveau centre de contrôle des moteurs (MCC) est en cours. Une fois terminées, les améliorations permettront d’améliorer la sécurité grâce à des équipements et des contrôles modernisés ; de soutenir les futures innovations en matière de papier et d’emballage ; d’augmenter l’efficacité et la capacité opérationnelles et d’optimiser la durabilité grâce à une utilisation réduite de vapeur et de produits chimiques et à une meilleure performance des chaudières.

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