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Métal et emballage : un regain d’intérêt pour l’aluminium

Packaging

Parfumerie & Cosmétique

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posted Sunday 31 August 2025

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Synonymes de luxe, les éléments en métal – zamak, aluminium – restent un choix stratégique pour les marques dans le but de rendre un emballage plus premium. Plus particulièrement, l’aluminium rencontre un intérêt accru, lié à sa durabilité,
sa recyclabilité, et à de récentes évolutions techniques.

Le métal est omniprésent dans le packaging beauté de prestige, notamment pour les capots de parfum. «Nos clients, souvent des marques de niche, recherchent avant tout des matériaux qui élèvent la perception de valeur de leurs produits. Ils désirent une sensation de luxe au toucher et un poids rassurant – ce que le zamak apporte par sa densité élevée et un effet froid typique. Sa malléabilité nous permet de créer des designs complexes et des géométries précises avec une finition métal or ou argent grâce à la galvanisation», souligne Thomas Diezinger, co-fondateur du groupe TNT. En termes de tendances, au-delà de l’esthétique, la demande pour des capots en métal augmente afin de remplacer le plastique métallisé, non recyclable, et/ou intégrer des métaux recyclés (PCR). «Nos clients veulent des produits dont l’empreinte environnementale est minimisée sans compromettre les propriétés mécaniques, ni l’apparence luxueuse. La recherche de mono-matériau est également clé», ajoute-t-il, constatant que l’aluminium est prisé pour ses qualités intrinsèques (légèreté, résistance) et sa durabilité. Dans un contexte de premiumisation des emballages, couplé à la nécessité de répondre aux dernières règlementations (comme la directive PPWR), l’aluminium connait en effet un regain d’intérêt de la part des marques. «Ce métal cumule de nombreux atouts : il se recycle quasiment infiniment, sa filière de tri est bien implantée, c’est un matériau avec de grandes possibilités de décors, qui véhicule une image premium», résume Tiffany Ribet, responsable marketing produits du groupe Pochet, dont la filiale Qualipac est spécialisée dans les emballages en zamak, aluminium, et plastique. Un exemple montrant cette évolution : la marque Chanel a choisi l’aluminium pour le capot et la recharge du soin Sublimage La Crème, rendant celle-ci à la fois nomade et esthétique. Côté décoration, la société Catidom, spécialisée dans l’anodisation de l’aluminium, relève quelques tendances : «en ce moment, nous recevons des demandes pour anodiser de gros bouchons de flacons de parfum, ainsi que des emballages de maquillage – comme du rouge à lèvres ou du mascara. Du côté des couleurs, les marques s’orientent vers des teintes champagne, or rosé, rose cuivré, ou encore différentes nuances de gris – canon de fusil, gris profond, argent gris, etc. Elles optent encore beaucoup pour une finition brillante, mais on note une tendance aux teintes mates», remarque Sophie Benech, responsable service clients de l’entreprise Catidom. Des tendances que l’on retrouve chez le fournisseur Cosmogen, qui a lancé son stick ReUse en version aluminium.

Des process pour travailler l’aluminium différemment
L’aluminium se travaille aussi de façon à obtenir des parois épaisses, ce qui intéresse certaines marques. «Il est désormais possible de donner de l’épaisseur à ce matériau en utilisant des technologies de formage de l’aluminium comme la frappe à froidou de l’injection», explique Tiffany Ribet. L’entreprise a renforcé ses capacités de production en Chine avec l’installation d’une machine d’injection aluminium dans son usine Qualimétal, en complément de ses équipements réservés à la fabrication de pièces en zamak. En parallèle, AURA, entité du groupe Pochet dédiée au réseau de partenaires, développe de nouvelles collaborations avec des entreprises en Asie pour proposer du formage aluminium utilisant la frappe à froid. «Nous sommes bien entendu conscients que l’aluminium chinois émet plus de CO2 qu’un aluminium européen. Dans ce cadre, nous avons également identifié des partenaires européens pour de l’injection et de la frappe à froid – qui produisaient pour d’autres secteurs d’activités. Certains clients ont pu déjà découvrir des pièces issues de ces partenariats avec des entreprises que nous accompagnons pour répondre aux exigences esthétiques et fonctionnelles du secteur de la beauté», détaille-t-elle. Qualipac est également en mesure de proposer des solutions de décors sur les pièces formées avec ces nouvelles technologies.

Intégrer de l’aluminium recyclé
Par ailleurs, l’aluminium recyclé constitue un axe majeur dans les projets industriels de Qualipac. «En Mayenne, notre usine de Saint-Saturnin-du-Limet, qui fabrique principalement des capots et des plaques ornementales en aluminium, s’est dotée d’une filière de recyclage pérenne construite avec des partenaires pour assurer un approvisionnement. Nous développons également des solutions visant à restaurer la brillance de l’aluminium recyclé, notamment grâce au polissage et à d’autres traitements de surface», indique Tiffany Ribet. Qualipac a équipé son usine d’une centrale de traitement pour retraiter 88% des déchets issus de la ligne de décoration. En complément, l’usine est désormais dotée d’une salle grise pour pouvoir répondre aux exigences qualité des nouvelles catégories de produits à adresser en aluminium, comme les emballages de soin ou de maquillage. Chez g.pivaudran, «nous travaillons beaucoup sur le bilan carbone des pièces en aluminiumcar nos clients demandent désormais les résultats des analyses de cycle de vie de ce que nous produisons. Ils ont de plus en plus de personnes spécialisées en interne pour suivre ces chiffres. L’éco-conception doit être vérifiable et chiffrable», constate Hervé Delaigue, directeur commercial et développement de la société. L’entreprise a réalisé de nombreux tests avec de l’aluminium recyclé, qui permet de réduire les émissions à 6 tonnes de CO2 par tonne produite contre 6,4 tonnes de CO2 par tonne produite d’aluminium standard.

Un intérêt accru pour l’aluminium bas carbone
L’aluminium recyclé est donc une option intéressante, qui toutefois a une contrainte majeure selon le taux incorporé : celle de dégrader l’aspect esthétique de ce métal, en le matifiant. Il nécessite par ailleurs beaucoup de tri – l’aluminium PCR utilisé dans l’industrie de la beauté étant obtenu à base de canettes recyclées. Une autre solution alternative intéresse de plus en plus les fabricants de composants : l’aluminium bas carbone. Fabriqué avec de l’énergie verte (hydroélectricité ou autre), il génère moins de 5 tonnes de CO2 par tonne produite. G.pivaudran pourra proposer l’ensemble de ses produits en aluminium bas carbone. «Nous travaillons en étroite collaboration avec notre fournisseur et depuis plusieurs années, nous réfléchissons ensemble à la décarbonation. L’avantage de l’aluminium bas carbone – issu d’une production européenne – est qu’il n’est pas nécessaire de l’homologuer auprès de nos clients car il reste «standard» : il peut être intégré immédiatement à nos solutions d’éco-conceptions», explique Hervé Delaigue. Cette solution génère un surcoût par rapport à l’aluminium traditionnel. Actuellement g.pivaudran propose de combiner l’éco-conception d’un capot 100% aluminium en utilisant de l’aluminium bas carbone : techniquement, cela reste un challenge – à la fois en termes d’emboutissage et d’assemblage, mais le score CO2 s’en trouve amélioré.

Des investissements dans des machines performantes et moins énergivores
Les investissements se poursuivent chez les acteurs du secteur. La société Catidom a récemment investi près de 1,5 M€ pour améliorer son impact écologique, notamment en retraitant des produits de process, en diminuant la consommation d’eau, ou encore en favorisant le recyclage de pièces en aluminium sortant des lignes d’anodisation. Récemment, l’entreprise g.pivaudran a investi à hauteur de 7,5 millions d’euros dans une nouvelle ligne d’anodisation pour doubler ses capacités dans son usine de Souillac. L’équipement réduit d’un tiers les consommations d’eau et d’électricité et de 40% celles de substances chimiques. «Ce nouvel outil nous permet de proposer une amélioration de positionnement, et de sortir une qualité et des décors avec une meilleure performance de coût. Cette chaine de grande capacité rassure aussi les clients : le marché est sujet à des pics capacitaires fluctuants, et ce nouvel outil performant nous permet de répondre à ces à-coups», souligne Hervé Delaigue. Pour toujours plus d’agilité et de réactivité, g.pivaudran poursuit ses investissements à travers une machine d’assemblage automatique flexible et capacitaire, qui peut absorber les nouveaux projets avec des délais de développement plus courts. Quant au groupe TNT, il a réalisé un investissement industriel majeur pour développer et déposer une nouvelle technologie destinée à produire des pièces en métal. Dévoilée au dernier trimestre 2025, elle permettra de proposer une «offre inédite adaptée à la demande et aux tendances du marché», selon l’entreprise.

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