Flacons : la recherche de nouveaux matériaux se poursuit
publié le vendredi 30 octobre 2020
Dans le secteur de l’hygiène beauté, les marques sont demandeuses de flacons en matériaux recyclés. Tandis que certains grands groupes cosmétiques s’aventurent sur la piste des matières alternatives biosourcées. Un début à suivre.
Sur le marché de l’hygiène – soutenu par les marques distributeurs, les flacons cylindriques continuent d’avoir les faveurs des clients. Les produits capillaires sont eux plutôt conditionnés dans des flacons de forme ovale. Au rayon nouveautés, le fournisseur Acti Pack a lancé une gamme de flacons en PET baptisée «Revok». De base cylindrique, ce modèle a la particularité d’aligner la capsule au corps du flacon, sans épaulement. «C’est une forme pratique que nous ne proposions pas en standard. Elle peut s’adresser à des produits comme de la lotion, de l’eau micellaire, du capillaire. Nous avons fait le choix de lancer dès le début la gamme complète, avec quatre contenances de 100 ml à 250 ml. En complément futur, un format en 300 ml rejoindra la gamme, pour des crèmes lavantes par exemple», indique Pierre Pommarel, directeur commercial d’Acti Pack.
Spécialiste de la transformation du PET, Acti Pack est actuellement sollicité pour des pots et flacons en rPET. «Les clients souhaitent de plus en plus de rPET dans leurs emballages. Les pourcentages d’utilisation varient de 25% à 100%. Nous même, nous déclinons l’ensemble de nos produits standards en rPET. Concernant nos approvisionnements, nous devons anticiper les besoins croissants du marché et toujours avoir un coup d’avance pour sécuriser les volumes», constate Pierre Pommarel. L’offre de rPET est en effet actuellement en tension par rapport à la demande, et l’écart de coût se creuse entre un PET vierge et un rPET, en faveur du premier.
Frapak fabrique également des flacons et des pots en PET. «Nos clients nous demandent d’intégrer du rPET, notamment dans des pourcentages maximum, en 100% – alors que l’année dernière, l’essentiel des besoins portait sur 25%. Le rPETapparaît plus ou moins gris ou bleu, en fonction des grades proposés, mais la seule contrainte que je vois concerne l’alimentation de la machine. Nous devons en effet régulièrement changer les mélanges en fonction des besoins des clients : la trémie est ainsi remplie avec du PET vierge ou du rPET en différents pourcentages. Ces changements génèrent beaucoup de contraintes», souligne Marjolein Putter, directrice commerciale de Frapak.
Extrait de la revue n° 651 – Octobre 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support