La location machines a de beaux jours devant elle
publié le jeudi 31 mars 2022
Acculés par des délais de livraison interminables ou frileux à l’idée d’investir d’importantes sommes dans l’achat d’une machine neuve, les industriels se laissent progressivement séduire par la location de machines de conditionnement neuves ou d’occasion. Un concept repris et déployé différemment par les distributeurs et fabricants de machines selon l’ambition donnée à ce service. Emballage Digest vous propose de découvrir le témoignage de trois acteurs de la location : Involtec, Embatherm et Doser-Compter.
Involtec voit progresser les demandes de leasing pour ses cellophaneuses
Spécialiste des fins de ligne de conditionnement (cellophaneuses, ensacheuses horizontales, soudeuses avec ou sans système de rétractation, encaisseuses, palettiseurs), Involtec – distributeur des constructeurs Marden Edwards et Effytec – propose des cellophaneusesneuves ou d’occasion en vente ou en location des marques Sollas et Marden Edwards. «La location prend de l’ampleur ces derniers temps. Elle répond à différents besoins, selon à qui elle s’adresse. Les PME la préfèrent à un achat qui demanderait un investissement trop lourd, tandis que les grands groupes ont une motivation différente. Ils sont à la recherche d’une machine disponible immédiatement pour répondre à une hausse de production passagère ou pour trouver une solution transitoire le temps que leur nouvelle machine ne soit livrée. Ce qui, en ce moment, peut prendre de longs mois en raison de la pénurie de certains composants et la flambée des cours des matériaux. Plus généralement, la location s’avère un excellent compromis pour valider un projet en conditions de production réelles avant un investissement», explique Frédéric Bussemey, directeur d’Involtec.
Dans un contexte économique complexe, un type de contrat semble attirer encore davantage les industriels, la location avec option d’achat. «Par manque de visibilité sur la durée des projets et l’engagement de leurs partenaires, nos clients s’orientent de plus en plus sur un système de leasing avec solde de la valeur résiduelle de la machine à la fin du contrat. Il offre l’avantage de ne pas perdre l’investissement locatif et de démarrer au plus vite une production», commente le dirigeant. Avec son partenaire bancaire, Realease Capital, Involtec va encore plus loin en proposant de financer, outre les cellophaneuses, les services annexes comme la mise au point de format ou encore la maintenance de la machine. «Nous nous engageons sur la qualité de nos machines, même d’occasion. C’est un gage de sécurité supplémentaire pour nos clients qui rassure», ajoute Frédéric Bussemey. Avec une dizaine de cellophaneuses louées, le distributeur réalise aujourd’hui 25% de ses ventes de machines en passant par un contrat de leasing.
Extrait de la revue n° 666 – Mars 2022. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support