
Robots : quelle place au sein du monde du travail ?
publié le samedi 31 mai 2025
QNX, filiale du groupe BlackBerry, a récemment partagé les résultats de son nouveau rapport sur la place de la robotique au travail. L’enquête, menée auprès de 150 décideurs des secteurs de l’industrie et de la santé, a révélé que ceux-ci les accueillent majoritairement, et de manière positive.
Avec des tâches toujours plus complexes pouvant être gérées de manière sûre et fiable, les sondés s’attendent à pouvoir remplacer jusqu’à un salarié sur cinq au sein de son entreprise dans les dix prochaines années, selon les tâches qui leur sont accordées.
D’après le rapport, une faible majorité des sondés (51%) utilisent d’ores et déjà des robots dans leur entreprise. Parmi ceux qui n’en utilisent pas encore, 48% souhaitent les intégrer dans les deux années à venir. De plus, près des 3/4 des sondés (76%) indiquent faire confiance à la robotique pour exécuter des fonctions essentielles dans leur secteur, les plus courantes étant l’automatisation (40%), la production (39%), l’assistance (32%) et les tâches à haut risque (21%). Les principaux critères jugés pour évaluer le niveau de confiance envers les robots sont les progrès en matière de sûreté sécurité et d’atténuation des risques (39%) ainsi que la fiabilité et les performances des systèmes (40%). Si la plupart des sondés sont satisfaits de voir la robotique prendre en charge des tâches telles que le travail à la chaîne (67%), la manutention (68%) ou encore la logistique et la livraison (61%), la confiance est plus difficile à obtenir pour les robots chargés de tâches nécessitant davantage d’interaction humaine comme les procédures médicales (47%), le service à la clientèle (49%) ainsi que la maintenance et les réparations (61%). Le marché de la robotique connaît une croissance significative à l’échelle mondiale, et était évalué à environ 84 milliards de dollars en 2024. Avec les progrès de l’IA et de l’apprentissage automatique qui améliorent les capacités et l’adoption de la robotique, la tendance générale indique une intégration accrue de la robotique.