Etiquetage des emballages : simplifier l’expérience utilisateur
publié le samedi 29 février 2020
Lors d’une journée Technodays Label, Packaging & Couleurs, consacrée à l’impression d’étiquettes et organisée dans les locaux d’Epson (Clichy, 92), les entreprises Eizo, GMG, Hybrid Software et X-Rite ont présenté leurs solutions respectives, de la commande d’une étiquette à son impression.
Tout commence par le contrôle de la qualité de l’image fournie par le client. Développé en 2013 par Hybrid Software, l’éditeur de fichier ouvert universel (.pdf) PackZ scanne l’étiquette pour détecter la résolution des différents éléments, contrôler la colorimétrie, vérifier les codes-barres, relever les polices de caractères et les fautes d’orthographe dans plus de 40 langues et corriger les éventuels défauts de l’image. Les données sont ensuite envoyées à un autre logiciel (Open Color de GMG) lui-même connecté à un serveur de GMG basé à Gand (Belgique) pour la conversion des couleurs s’il s’agit de CMJN ou de Pantone. Le logiciel permet également l’édition d’étiquettes en données variables et la création d’amalgames (des pages personnalisées d’étiquettes), et ce, pour tous types d’impression (flexo, hélio, offset, numérique), sur une large gamme de matériaux cellulosiques.
L’épreuve peut alors être tirée en un exemplaire, puis envoyée sur d’autres machines pour les tirages sur papier à étiquettes. Epson mettait ainsi en avant sa dernière version d’imprimante UV, la L6534VW, capable de tirer à 50 m/min. Commercialisée depuis la fin du mois de janvier 2020, cette machine dispose d’un tambour sur lequel le substrat est appliqué, et en un seul passage, garantit une bonne impression en ligne avec une productivité industrielle. Avec 66 petites têtes d’impression protégées par un panneau noir (UV sensible à la lumière), elle n’imprime qu’en format CMJN sur un large éventail de matériaux, y compris les papiers blancs, et mats et brillants.
Complémentaire, la presse L4533AW dispose d’un rendement nettement inférieur (5m/min) mais supporte d’autre couleurs (CMJN + vert et orange), recouvrant près de 90% des Pantone actuels. Cette presse développée en 2015 travaille avec des encres aqueuses, et ses jets d’encres sont un véritable atout puisqu’ils n’usent pas la machine, car il n’y a jamais de contact entre le plateau à substrat et les têtes d’impression. Hormis certains PE thermosensibles, tous les matériaux entre 80 et 320 µ sont imprimables sur ces deux presses. Une fois le premier tirage de l’étiquette terminé, il s’agit de contrôler la qualité de celui-ci en le comparant avec l’épreuve validée en amont. A l’aide d’un produit X-Rite notamment, un bras articulé équipé d’un spectromètre vient contrôler trois points entre la charte de couleurs et les sorties, et peut-être connecté à une base de données de Pantone pour donner le delta de différence.
Les nouvelles normes de production d’étiquettes pour les marchés alimentaires, spiritueux, cosmétiques ou pharmaceutiques, présentés, sont clairement orientés autour de la simplification de l’expérience utilisateur.
Extrait de la revue n° 645 – Février 2020. Reproduction interdite sauf accord écrit d’Emballage Digest ou mention du support